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samedi 6 mai 2017

INSTALLATIONS DE VENTILATION MÉCANIQUE : INTÉGRATION DE LA VMC DOUBLE FLUX DANS LE NF DTU 68.3

Le cahier des clauses techniques du NF DTU 68.3 fait l’objet d’une nouvelle partie P1-1- 4 en date du 29 avril 2017 relative à la ventilation mécanique contrôlée autoréglable double flux.

La quatrième et nouvelle partie P1-1-4 du cahier des clauses techniques (CCT) du NF DTU 68.3 propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les travaux d’exécution des installations de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux générale et permanente par balayage, et définit les règles de conception et de dimensionnement applicables à ces installations.
Les règles visent l’ensemble constitué par les réseaux d’extraction et d’insufflation, les réseaux de prise d’air neuf et de rejet d’air vicié, les passages de transits ainsi que les caissons d’extraction et de soufflage.

Cette partie du DTU ne vise pas la ventilation double flux pièce par pièce, et ne traite pas du dimensionnement, de la mise en œuvre et de la mise en service liés aux fonctions complémentaires de chauffage ou de refroidissement associées à la ventilation.

Parallèlement, les parties P1-2 relative aux critères généraux de choix des matériaux (CGM) et P2 relative au cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) du NF DTU 68.3 sont modifiées afin d’intégrer les exigences relatives à la VMC double flux.
  
NF DTU 68.3 – Installations de ventilation mécanique
Partie 1-1-1 (juin 2013) : Règles générales de calcul, dimensionnement et mise en œuvre - Cahier des clauses techniques types 
Partie 1-1-2 (juin 2013) : Ventilation mécanique contrôlée autoréglable simple flux – Règles de calcul, dimensionnement et mise en œuvre - Cahier des clauses techniques types 
Partie 1-1-3 (juin 2013) : Ventilation mécanique contrôlée gaz – Règles de calcul, dimensionnement et mise en œuvre - Cahier des clauses techniques types
Partie 1-1-4 (avril 2017) : Ventilation mécanique contrôlée autoréglable double flux – Règles de calcul, dimensionnement et mise en œuvre
Partie 1-2 (avril 2017) : Critères généraux de choix des matériaux
Partie 2 (avril 2017) : Cahier des clauses administratives spéciales types

PROTECTION CONTRE L'INCENDIE DES FAÇADES REVÊTUES DE SYSTÈMES ETICS-PSE : RÉVISION DU CAHIER 3714




La nouvelle version du cahier 3714 du Groupe Spécialisé 7 a pour objet de définir la mise en œuvre des bandes filantes visant à limiter la propagation du feu en façade, lorsque celle-ci est destinée à être revêtue d’un système d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé (ETICS-PSE).
La révision du cahier 3714, parue en février 2017,  porte sur la prise en compte de la publication du Guide de préconisations sur la protection contre l'incendie des façades béton ou maçonnerie revêtues de systèmes d'isolation extérieure par enduit sur polystyrène expansé (ETICS-PSE) d’avril 2016, accompagné de la note d’information de la DGSCGC du 15 avril 2016.

Ce cahier vise les bâtiments pour lesquels la réglementation incendie stipule l’application de la solution de protection par bandes filantes, en précisant par ailleurs le positionnement de ces bandes. Seules les bandes filantes en laine de roche, présentant une Euroclasse A1 selon la norme NF EN 13501-1+A1 sont visées.

Sont concernés les systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé, faisant l’objet d’un Document Technique d’Application (DTA) ou d’un Avis Technique (AT), et destinés à être appliqués sur parois en béton ou en maçonnerie, en travaux neufs ou en rénovation. Les systèmes destinés à être appliqués sur parois en béton ou en maçonnerie déjà isolées par l’extérieur (rénovation d’un ancien système d’enduit sur isolant par « surisolation ») sont également pris en compte.
   


OUVRAGES EN CARREAUX DE PLÂTRE : RÉVISION DU DTU 25.31



Le NF DTU 25.31 du 22 avril 2017, composé de trois parties, vise la mise en œuvre des ouvrages verticaux en carreaux de plâtre. Il remplace l’ancien DTU 25.31 d’avril 1994.
Domaine d'application

Les ouvrages concernés sont les cloisons de distribution, les contre-cloisons, les parois de gaines techniques, les conduits de ventilation ou de désenfumage, les habillages verticaux d’éléments de structure et les petits ouvrages divers (tabliers de baignoire, jambages de paillasses) de bâtiments à usage d’habitation, de locaux recevant du public, de bâtiments de bureaux, de bâtiments industriels ou de stockage et de parcs de stationnement.

Ce DTU s’applique aux locaux secs ou faiblement humides, moyennement humides, et aux locaux humides à usage privatif. Il est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris les départements d’outremer.

La partie NF DTU 25.31 P1-1 (CCT) propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les travaux d’exécution d’ouvrages verticaux réalisés avec les carreaux de plâtre et matériaux complémentaires.

 La partie NF DTU 25.31 P1-2 fixe les critères généraux de choix des matériaux (CGM) utilisés pour la réalisation d’ouvrages verticaux en carreaux de plâtre à parements lisses visés par la partie NF DTU 25.31 P1-1.

La partie NF DTU 25.31 P2 propose des clauses administratives spéciales (CCS) types aux marchés de travaux d’exécution d’ouvrages en carreaux de plâtre dans le champ d’application défini à l’article 1 du NF DTU 25.31 P1-1.

La révision d'avril 2017

La révision d’avril 2017 permet de mettre à jour les références normatives et de clarifier la mise en œuvre des ouvrages en carreaux de plâtre. En s’appuyant sur la norme produit NF EN 12859, cette révision définit les valeurs minimales de résistance à la flexion des carreaux de plâtre. Elle établit également un moyen d’identification des carreaux pour les chantiers. 
NF DTU 25.31 – 22 avril 2017 – Ouvrages en carreaux de plâtre 
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types
Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux 
Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types 

REVÊTEMENTS DE SOL CÉRAMIQUES : RÉVISION DES SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES POUR LE CLASSEMENT UPEC


Le cahier n° 3778 d’avril 2017 décrit les spécifications techniques des carreaux céramiques en vue de leur classement UPEC. Il annule et remplace le cahier n° 3735 de juillet 2013.

Le classement UPEC des revêtements de sol, est un classement fonctionnel d’usage qui associe l’adéquation du produit avec le local où il va être utilisé, dans un souci de durabilité suffisante et raisonnable.

Ce classement est essentiellement destiné à la circulation ou au séjour des personnes, c’est-à-dire aux locaux caractérisés par la prédominance du trafic pédestre.

Les quatre lettres U, P, E et C désignent respectivement : 
  • U : usure due à la marche ;
  • P : poinçonnement dû au mobilier et autres objets fixes ou mobiles ;
  • E : comportement à l’eau ;
  • C : comportement aux agents chimiques courants.
Spécifications pour le classement d’usage des revêtements de sol céramiques

Les revêtements de sol céramiques doivent avant tout répondre aux exigences de qualité requises par la norme NF EN 14411 en fonction de leur groupe. En complément, ils peuvent être caractérisés par leur classement d’usage, associant les quatre lettres U, P, E et C, munies chacune d’un indice correspondant aux différents degrés de résistance.

Les spécifications pour l’attribution du classement UPEC aux revêtements céramiques sont à considérer pour des carreaux mis en œuvre soit par scellement, conformément à la norme NF DTU 52.1, soit par collage, conformément à la norme NF DTU 52.2 et autres Cahiers des Prescriptions Techniques d’exécution.

Si l’on considère d’autres modes de mise en place du carrelage (autres colles, pose directe sur sous-couche isolante acoustique, etc.), il convient de se référer aux Avis Techniques ou Document Technique d’Application correspondants, lesquels peuvent mentionner des restrictions d’emploi par des limitations complémentaires du classement UPEC.

Principales modifications apportées par le nouveau cahier n° 3778

Par rapport au cahier n° 3735 de juillet 2013, les principaux changements concernent :
  • l’intégration des nouvelles classes de résistance aux tâches selon la norme NF EN 14411 ;
  • des précisions sur les accessoires et produits associés utilisés pour l’essai de détermination de la tenue au choc lourd des carreaux céramiques non émaillés ;
  • des précisions sur l’essai de résistance aux tâches des carreaux céramiques sur cinq éprouvettes ;
  • des précisions sur les conditions de l’essai de roulage (aspiration, soufflage, condition de température).
Revêtements de sol céramiques - Spécifications techniques pour le classement UPEC (e-Cahiers du CSTB, Cahier 3778, avril 2017) 


jeudi 4 mai 2017

ACCESSIBILITÉ DES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC : REGISTRE PUBLIC ET NOUVELLES RÈGLES TECHNIQUES

Le décret du 28 mars 2017 et l’arrêté du 19 avril 2017 fixent le cadre général et le contenu du registre public d’accessibilité que tout exploitant d’ERP doit mettre à disposition du public. L’arrêté du 20 avril 2017 simplifie quant à lui les normes techniques d’accessibilité des ERP neufs.

Mise à disposition du registre public d’accessibilité

Les établissements recevant du public (ERP) ont jusqu’au 22 octobre 2017 pour mettre à la disposition du public leur registre d’accessibilité, pour informer sur les moyens mis en œuvre pour faciliter l’accès au bâtiment et aux prestations de l’établissement, notamment aux personnes handicapées. Ce registre est consultable soit sur place, soit sous forme numérique sur internet.

Quelle que soit la catégorie de l’ERP, les pièces composant le registre varient selon que le bâtiment est déjà accessible aux personnes handicapées, ou est en cours de mise aux normes. Dans le premier cas, doivent figurer les attestations de fin de travaux d’accessibilité. Dans le second cas, l’exploitant doit fournir le calendrier de l’Ad’AP (agenda d’accessibilité programmée) permettant la mise en accessibilité de l’établissement et l’état d’avancement des travaux.

A l’ensemble de ces documents s’ajoutent les décisions préfectorales de dérogations aux règles d’accessibilité, la notice d’accessibilité prévue à l’article D. 111.19.18 du code de la construction et de l’habitation intégrée à la demande d’autorisation de travaux, le guide d’aide à l’accueil des personnes handicapées qui sera élaboré par le ministère, ainsi que les modalités de maintenance des différents équipements du bâtiment (ascenseurs, élévateurs, rampes amovibles automatiques).

Nouvelles normes techniques pour l’accessibilité des ERP neufs

Le nouvel arrêté du 20 avril 2017 abroge l’arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l'application des articles R. 111-19 à R. 111-19-3 et R. 111-19-6 du code de la construction et de l'habitation relatives à l'accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création.

Il procède à un toilettage des normes d’accessibilité qui s’imposent aux ERP lors de leur construction et aux IOP (installations ouvertes au public) lors de leur aménagement. Dans un souci de simplification, il prévoit la mise en œuvre de solutions d’effet équivalent, comme pour les ERP existants, si celles-ci satisfont aux mêmes objectifs réglementaires d’accessibilité.

Cette nouvelle notion de « solution d’effet équivalent » permet d’adapter les règles techniques afin de lever certains obstacles qui pouvaient bloquer les chantiers, tout en favorisant les solutions techniques innovantes. Le maître d’ouvrage devra transmettre au préfet du département, et préalablement aux travaux, les éléments permettant de vérifier que cette solution est conforme aux objectifs d’accessibilité.   



RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE : L'ISOLATION PHONIQUE DEVRA ÊTRE EMBARQUÉE DANS LES TRAVAUX


A compter du 1er juillet 2017, les maîtres d’ouvrages devront respecter certaines exigences acoustiques dans les travaux de rénovation importants, qui sont définies par un arrêté du 13 avril 2017.

Depuis le 1er janvier 2017, les gros travaux de ravalement ou de réfection de toiture d’un bâtiment doivent embarquer des travaux d’isolation thermique afin d’améliorer la performance énergétique du bâtiment.

A compter du 1er juillet 2017, la rénovation énergétique globale d’un bâtiment sera aussi l’occasion de réaliser des travaux d’isolation acoustique. L’arrêté du 13 avril 2017 fixe les exigences de performances acoustiques minimales que devront respecter les bâtiments rénovés situés dans les zones particulièrement exposées au bruit.

Ces exigences peuvent varier selon la zone d’exposition au bruit extérieur et selon le type de travaux de rénovation (travaux visant les façades, les toitures de combles aménagés ou non, les toitures terrasses ou les coffres de volet roulant).  


Arrêté du 13 avril 2017 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments existants lors de travaux de rénovation importants 

CRE EXPERTISES
CABINET CAZEAU RONALD EXPERTISES



EXEMPLARITÉ ENVIRONNEMENTALE ET ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS PUBLICS : LES CARACTÉRISTIQUES SONT DÉFINIES

L'arrêté du 10 avril 2017 fixe les niveaux de performance énergétique et environnementale des nouveaux bâtiments publics.

L'arrêté du 10 avril 2017 permet de mettre en œuvre les dispositions de l’article 8 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, et qui vise l’exemplarité des constructions publiques en matière de performance énergétique et environnementale.

En réponse au décret n° 2016-1821 du 21 décembre 2016 qui définit les exigences auxquelles doit satisfaire un bâtiment sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat pour être à énergie positive et à haute performance environnementale, cet arrêté vient préciser les caractéristiques nécessaires pour atteindre cet objectif, qui pourront s’appliquer à toute nouvelle construction publique à compter du 1er septembre 2017.

Un référentiel basé sur le label « Energie-Carbone E+C- »  

Se basant sur les classifications introduites par le label E+C-, l’arrêté stipule que les bâtiments publics devront respecter les niveaux « Carbone 1 » ou « Carbone 2 » pour leurs émissions de gaz à effet de serre (indicateurs Eges et Eges PCE), et les niveaux « Energie 3 » ou « Energie 4 » en matière de bilan énergétique (indicateur BEPOS).

En matière de performance environnementale, l’arrêté apporte d’autres obligations à respecter pour les maîtres d’ouvrage publics :
  • la quantité de déchets de chantier valorisés, hors déchets de terrassement, devra être supérieure en masse à 50 % de la masse totale des déchets générés ;
  • les produits et matériaux de construction, revêtements de mur ou de sol, peintures et vernis, devront être étiquetés A+ en matière d’émissions de polluants volatils ;
  • les installations de ventilation devront faire l’objet d’un diagnostic technique par le maître d’ouvrage ;
  • la construction devra comprendre un taux minimal de matériaux biosourcés correspondant au premier niveau du label « Bâtiment biosourcé » (soit 18 kg/m2 de surface de plancher).
Arrêté du 10 avril 2017 relatif aux constructions à énergie positive et à haute performance environnementale sous maîtrise d'ouvrage de l'Etat, de ses établissements publics et des collectivités territoriales 



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