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mardi 19 novembre 2024

Demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

Une catastrophe naturelle est caractérisée par l'intensité anormale d'un agent naturel (inondation, coulée de boue, tremblement de terre, avalanche, sécheresse...). Lorsque l’intensité anormale d’un agent naturel a été identifiée et a provoqué des dommages, un arrêté interministériel constate l'état de catastrophe naturelle et permet alors l'indemnisation des dommages directement causés aux biens assurés.

Retrouvez dans cette rubrique :
- les conditions ouvrant droit à une indemnisation, 
- les phénomènes ouvrant droit à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle,
- les phénomènes n'ouvrant pas droit à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, 
- les biens garantis dans le cadre du régime des catastrophes naturelles, 
- les biens exclus du régime de catastrophe naturelle, 
- la procédure, 
- les franchises,
- les textes de référence,
- les documents utiles tels que le formulaire de demandes, la notice...

Les conditions ouvrant droit à une indemnisation

Pour être indemnisé pour les dommages imputables à une catastrophe naturelle, il faut que :

  • les biens endommagés soient couverts par un contrat d'assurances "dommages aux biens" ou "pertes d'exploitation",
  • l'état de catastrophe naturel ait été reconnu par arrêté interministériel pour le phénomène ayant provoqué les dommages,
  • le sinistré déclare les dommages à son assureur dans le délai requis.

Les phénomènes ouvrant droit à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

La garantie s'applique aux dommages ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un phénomène naturel. Elle est, toutefois, limitée aux dommages matériels directs (atteinte à la structure ou à la substance même de la chose assurée).

La garantie instituée par la loi couvre les dommages résultant des risques suivants :

  • inondations (par débordement de cours d'eau, par remontée de nappe phréatique, par ruissellement, par crues torrentielles),
  • coulées de boue,
  • mouvements de terrain (affaissements et effondrements, éboulements et chutes de blocs de pierres ou de rochers, glissements et coulées boueuses associées),
  • mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols,
  • avalanches et coulées de neige,
  • séismes,
  • raz-de-marée.

Les phénomènes n'ouvrant pas droit à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

Sont exclus de la procédure d'indemnisation au titre des catastrophes naturelles car indemnisés en application des garanties classiques d'assurance les dommages causés par :

  • l'action directe du vent ou du choc d'un corps projeté par le vent, de la grêle sur les toitures, du poids de la neige sur les toitures ainsi que les dommages de mouille consécutifs (couverture par la garantie "tempête, grêle et neige sur les toitures"),
  • l'infiltration d'eau sous les éléments des toitures par l'effet du vent, sans dommage aux toitures elles-mêmes (couverture par la garantie "dégâts des eaux"),
  • la foudre (couverture par la garantie "incendie").  

Les biens garantis dans le cadre du régime des catastrophes naturelles

Sont garantis les biens meubles – y compris les véhicules terrestres à moteur – et immeubles appartenant aux personnes physiques et aux personnes morales autres que l'Etat, dès lors qu'ils sont garantis par une assurance de dommages :

  • habitations et leur contenu,
  • installations commerciales ou industrielles et leur contenu,
  • bâtiments appartenant aux collectivités locales et leur contenu,
  • bâtiments agricoles et leur contenu,
  • serres considérées en tant que bâtiments ou matériels,
  • forêts,
  • mobil-homes, caravanes, tentes et matériels de camping.

Sont également garantis les frais de déblaiement et de démolition, de pompage, de nettoyage et de désinfection.

Les biens exclus du régime de catastrophe naturelle

Sont exclus du champ d'application du régime des catastrophes naturelles :

  • les biens non assurés ou généralement exclus des contrats d'assurance dommages (terrains, plantations, clôtures, murs de soutènement, sépultures, canalisations…),
  • les pertes de récoltes, les pertes de fonds sur cultures pérennes et sur semis, les dommages aux sols, les dommages aux ouvrages agricoles (murs de soutènement, clôtures, installations piscicoles ou aquacoles…) et les pertes de cheptel vif hors bâtiments,
  • les dommages causés à la voirie et aux ouvrages de génie civil,
  • les dommages aux corps de véhicules aériens, maritimes, lacustres et fluviaux, y compris les embarcations de plaisance,
  • les frais annexes tels que frais de déplacement, frais de règlement, pertes de loyers, remboursement d'honoraires d'experts…
  • les dommages indirectement liés à la catastrophe (dommages aux appareils électriques, perte du contenu des congélateurs…),
  • les dommages aux véhicules terrestres à moteur pour lesquels il n'a été souscrit qu'une garantie "responsabilité civile",
  • la perte de valeur vénale des fonds de commerce.

La procédure de demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

1. Les sinistrés déclarent le sinistre à leur compagnie d'assurance et déclarent en mairie les dommages subis.

2. Le maire adresse au préfet une demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle dans les dix-huit mois suivant le début de l'événement.

3. Le préfet fait établir le cas échéant les rapports techniques correspondants (rapport météorologique, hydrologique, hydrogéologique, géotechnique…) puis transmet le dossier au ministère de l'intérieur.

4. La demande est instruite et soumise à l'avis d'une commission interministérielle. Celle-ci se réunit mensuellement et exceptionnellement en tant que de besoin.

5. Un arrêté portant ou non reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle est pris conjointement par les ministres (Intérieur, Finances et Budget) et publié au Journal officiel.

Trois cas sont à envisager

  • La commission émet un avis favorable, l'état de catastrophe naturelle est reconnu pour la commune par un arrêté interministériel qui paraît au Journal Officiel.
  • La commission émet un avis défavorable, l'intensité anormale de l'agent naturel n'a pas été démontrée, le dossier est clos, sauf à ce que de nouveaux éléments probants permettent son réexamen. Un arrêté interministériel paraît au Journal Officiel.

Dans ces deux cas, dès parution au Journal Officiel de l'arrêté interministériel, les services de la préfecture notifient la décision, assortie d'une motivation, aux maires qui informent leurs administrés. Un communiqué dans la presse locale est diffusé par la préfecture.

  • La commission ajourne le dossier dans l'attente d'informations complémentaires lui permettant de statuer définitivement.

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LES CATASTROPHES NATURELLES, QU'ELLES SONT VOS GARATIES ?

 Vous avez subit un sinistre des catastrophes naturelles, vous l'avez déclaré à votre compagnie d'assurance, la compagnie missionne un expert d'assuré qui vous propose une expertise en vision, ne l'acceptez pas car il n'y aurait  aucune valeur auprès des tribunaux en cas des mauvaise interprétation par cet expert 

Que dit la loi : code des assurances 

Les contrats d'assurance, souscrits par toute personne physique ou morale autre que l'Etat et garantissant les dommages d'incendie ou tous autres dommages à des biens situés en France, ainsi que les dommages aux corps de véhicules terrestres à moteur, ouvrent droit à la garantie de l'assuré contre les effets des catastrophes naturelles, dont ceux des affaissements de terrain dus à des cavités souterraines et à des marnières sur les biens faisant l'objet de tels contrats.

En outre, si l'assuré est couvert contre les pertes d'exploitation, cette garantie est étendue aux effets des catastrophes naturelles, dans les conditions prévues au contrat correspondant.

Sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles, au sens du présent chapitre, les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel ou également, pour les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, la succession anormale d'événements de sécheresse d'ampleur significative, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises. Sont également considérés comme les effets des catastrophes naturelles, au sens du présent chapitre, et pris en charge par le régime de garantie associé les frais de relogement d'urgence des personnes sinistrées dont la résidence principale est rendue impropre à l'habitation pour des raisons de sécurité, de salubrité ou d'hygiène qui résultent de ces dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel ou également, pour les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, la succession anormale d'événements de sécheresse d'ampleur significative. Les modalités de prise en charge de ces frais sont fixées par décret.

L'état de catastrophe naturelle est constaté par arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes où s'est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie visée au premier alinéa du présent article. Cet arrêté précise, pour chaque commune ayant demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, la décision des ministres, qui est motivée de façon claire, détaillée et compréhensible et mentionne les voies et délais de recours ainsi que les règles de communication des documents administratifs, notamment des rapports d'expertise ayant fondé cette décision, dans des conditions fixées par décret. Cette décision est ensuite notifiée à chaque commune concernée par le représentant de l'Etat dans le département, en précisant les conditions de communication des rapports d'expertise. L'arrêté doit être publié au Journal officiel dans un délai de deux mois à compter du dépôt des demandes à la préfecture. De manière exceptionnelle, si la durée des enquêtes diligentées par le représentant de l'Etat dans le département est supérieure à deux mois, l'arrêté est publié au plus tard deux mois après la réception du dossier par le ministre chargé de la sécurité civile.

Aucune demande communale de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ne peut donner lieu à une décision favorable de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel lorsqu'elle intervient vingt-quatre mois après le début de l'événement naturel qui y donne naissance. Pour les mouvements de terrain différentiels mentionnés au troisième alinéa, ce délai de vingt-quatre mois intervient après le dernier évènement de sécheresse donnant lieu à la demande communale.

Les cavités souterraines considérées peuvent être naturelles ou d'origine humaine. Dans ce dernier cas, sont exclus de l'application du présent chapitre les dommages résultant de l'exploitation passée ou en cours d'une mine.

Dans les limites de ses ressources, la caisse centrale de réassurance réalise, à la demande des ministres chargés de l'économie, de l'écologie et des comptes publics, des études portant sur la politique de prévention, les risques naturels, leur prise en charge et l'équilibre financier du régime des catastrophes naturelles.

Notez bien : 

Conformément à l'article 3 de l'ordonnance n° 2023-78 du 8 février 2023, ces dispositions entrent en vigueur à une date fixée par décret et au plus tard le 1er janvier 2024.

CRE EXPERTISES 

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vendredi 15 novembre 2024

Diagnostic structurel de l'immeuble (Article L126-6-1)

 Code de la construction et de l'habitation

La commune peut définir des secteurs dans lesquels tout bâtiment d'habitation collectif doit faire l'objet, à l'expiration d'un délai de quinze ans à compter de la réception des travaux de construction du bâtiment et au moins une fois tous les dix ans, d'un diagnostic structurel du bâtiment, incluant une description des désordres observés qui portent atteinte à sa solidité et évaluant les risques qu'ils présentent pour la sécurité des occupants et celle des tiers.

Peuvent entrer dans le périmètre des secteurs mentionnés au premier alinéa :

1° Les zones caractérisées par une proportion importante d'habitat dégradé ;

2° Les zones présentant une concentration importante d'habitat ancien dans lesquelles les bâtiments sont susceptibles de présenter des fragilités structurelles du fait notamment de leur époque de construction, de leurs caractéristiques techniques et architecturales, des matériaux de construction employés ou de l'état des sols.

Les périmètres des secteurs concernés sont indiqués sur un ou plusieurs documents graphiques annexés au plan local d'urbanisme, au document d'urbanisme en tenant lieu ou à la carte communale.

Ce diagnostic est élaboré par une personne qui justifie de compétences et de garanties définies par décret en Conseil d'Etat. Cette personne est tenue de souscrire une assurance permettant de couvrir les conséquences d'un engagement de sa responsabilité en raison de ses interventions.

Pour les immeubles à destination totale ou partielle d'habitation soumis au statut de la copropriété, l'obligation de réaliser un diagnostic structurel de l'immeuble est satisfaite par l'élaboration du projet de plan pluriannuel de travaux mentionné à l'article 14-2 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis. Dans ce cas, la personne ayant élaboré le projet de plan pluriannuel de travaux justifie des compétences et garanties définies par le décret en Conseil d'Etat mentionné au sixième alinéa du présent article.

Le propriétaire de l'immeuble ou, pour les immeubles soumis au statut de la copropriété, le syndic transmet le diagnostic ou, le cas échéant, le projet de plan pluriannuel de travaux à la commune.

A défaut de transmission du diagnostic ou, le cas échéant, du projet de plan pluriannuel de travaux en faisant office, le maire peut, dans le cadre de l'exercice de la police de la sécurité et de la salubrité des immeubles, locaux et installations prévue au titre Ier du livre V du présent code, demander au propriétaire ou au syndic de le lui produire.

A défaut de transmission dans un délai d'un mois à compter de la notification de la demande, le maire peut faire réaliser d'office le diagnostic en lieu et place du propriétaire ou du syndicat des copropriétaires et à ses frais.

Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions d'application du présent article.


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jeudi 7 novembre 2024

Rénovation énergétique : pour 6 artisans sur 10, le lancement des travaux est ralenti par l’accès au financement et aux aides publiques - Source Sofinco

Alors que l’objectif de réduction des passoires thermiques en France est ambitieux, le dernier Sofinscope s’intéresse aux artisans labellisés RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) et à ce qu’ils constatent au quotidien aux côtés des clients qui souhaitent rénover leur logement.

 

lundi 4 novembre 2024

Triste record à la baisse pour la construction de logements en France / source AFP

 Les permis de construire et les mises en chantier de nouveaux logements ont à nouveau reculé en septembre et ont touché un nouveau plus bas, en pleine crise de l'immobilier neuf, selon les données provisoires publiées mardi 29 octobre par le ministère de la Transition écologique.

En France, plus de 10 millions de maisons menacées par le retrait-gonflement des argiles (RGA) dû au changement climatique

 De fines fissures apparaissent sur les murs puis s'élargissent, s'allongent, et finissent par mettre en danger la structure même des bâtiments. Onze millions de maisons en France sont menacées par le retrait-gonflement des argiles (RGA), un phénomène qui s'accroît avec le réchauffement climatique.

mardi 22 octobre 2024

Catastrophe naturelle et assurance : comment se faire indemniser ?

 

Catastrophe naturelle et assurance : comment se faire  indemniser ?

Qu'est-ce qu'une catastrophe naturelle ?

Un phénomène naturel peut être considéré comme une catastrophe naturelle en raison de son intensité anormale et lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir les dommages en découlant n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises.

Les événements susceptibles d’être considérés comme des catastrophes naturelles, sont par exemple :


•    les inondations et coulées de boue,
•    les inondations consécutives aux remontées de la nappe phréatique,
•    les phénomènes liés à l’action de la mer,
•    les mouvements de terrain,
•    les avalanches,
•    les séismes.

Comment puis-je savoir si je suis 

assuré pour les catastrophes 

naturelles ?

L'assurance catastrophe naturelle est une assurance qui vous permet d'être indemnisé pour les dégâts causés par les catastrophes naturelles.

Une assurance couvrant les risques de catastrophes naturelles est obligatoire et est donc systématiquement incluse dans les contrats d'assurance garantissant les dommages à des biens (notamment, les assurances habitation).

Les types de dommage couverts par l'assurance

La garantie catastrophe naturelle couvre obligatoirement :

 
•    le coût des dommages matériels directs occasionnés par la catastrophe naturelle ; 
•    le coût de certains frais (études, frais d’architecte, de maitrise d’œuvre) rendus nécessaires pour la remise en état du logement.  

Elle ne couvre pas les dommages corporels ou les dommages qui ne sont pas directement liés à la catastrophe (les frais de garde meuble, les pertes de loyer par exemple). 

Certains contrats peuvent toutefois prévoir l’indemnisation de ces dommages. Pour connaître l’étendue de la prise en charge, il convient donc de se référer aux conditions générales et particulières du contrat.



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lundi 6 avril 2020

#COVID19 Le Gouvernement valide les préconisations sanitaires proposées par les entreprises du BTP pour la reprise des chantiers

#covid19 Le Gouvernement et les organisations professionnelles des entreprises du BTP s’étaient engagés le 21 mars dernier à réunir les conditions d’une poursuite de l’activité du bâtiment et des travaux publics en sécurité pour les salariés. Cet engagement se concrétise par un guide de bonnes pratiques destinées aux entreprises du BTP diffusé depuis le 2 avril.

dimanche 5 janvier 2020

CHAÎNE CRE EXPERTISES nouvelle vidéo



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samedi 28 décembre 2019

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lundi 9 décembre 2019

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mardi 3 décembre 2019

OUVRAGES D'ART : PONTS ORIGINES ET CAUSES DES SINISTRES

Intro : dans ce sujet je ne développe pas le mode de calcul  et les schémas d'un ouvrage d'art car je veux le plus grande nombre de personnes puissent comprendre le sujet que je traiterai ci-dessous

Faisabilité :
L'établissement d'un projet d'ouvrage d'art deux types d'études doivent être entreprises :

1- d'un part, l'étude de son environnement, permettant de définir les caractéristiques des sols sur lesquels sera implanté le futur l'ouvrage (ceci est à la fois indispensable pour les ouvrages de bâtiment et d'ouvrage d'art)

d'autre part, la mise au point des documents d’exécution (plans, notes de calculs)

Dans un projet, la deuxième étude est toujours systématiquement conduite, il est fréquent de constater que les reconnaissances du sol de fondation sont incomplètes ou proviennent parfois essentiellement d'extrapolation de reconnaissances avoisinantes.

La longévité d'un ouvrage dépend, avant toute autre considération, de la qualité de sa fondation.
L'étude des sinistres des ouvrages montre qu'une mauvaise conception ou une malfaçon au niveau de l'exécution de la fondation sont le plus souvent à l'origine des sinistres rencontrés (bâtiment ou ouvrage d'art)

L'objet de ce paragraphe n'est pas de rappeler les moyens dont disposent maintenant les spécialistes pour conduire une étude de sol complète, mais de mobiliser le lecteur à certaines recommandations annexes ou à certains environnements des fondations parfois oubliés et qu'il est bon de prendre en considération au moment de l'étude et de la réalisation du projet.

ENVIRONNEMENT DES FONDATIONS

L'étude de l'environnement des fondations doit être menée parallèlement à celle de reconnaissance des sols ou du projet proprement dit de l'ouvrage. Elle pour but de définir cet environnement avec précision car celui-ci peut avoir une influence non négligeable en ce qui concerne :

  • La conception des fondations de l'ouvrage et de sa structure
  • les conditions de réalisation des travaux
  •  l'organigramme future du chantier
Vis-à-vis des fondations, les éléments périphériques à étudier peuvent être énumérés d'une manière non exhaustive comme suit


  1. accès au chantier
  2. conditions météorologiques : températures (gel; dilatation)
  3. conditions hydrologiques et perturbation de la circulation des eaux pendant les travaux
  4. présence de fondations proches 
  5. en site urbain : 
  • circulation automobile
  • canalisation et autres réseaux enterrés
  • ouvrage souterrains divers
La prise en compte de ces éléments périphériques, qui peuvent sembler moins importants que l'étude de sol proprement dite, conduit parfois en ce qui concerne la conception des fondation et la la structure à des modifications importantes dans un projet telles que :

  • fondations réalisées en plusieurs phases
  • fondations excentrées avec longrines de redressement
  • approfondissement des fondations
  •  nécessités de rupture etc...
A partir de ces paragraphes cités plus haut cela me permet de réfléchir sur des ouvrages anciens construits car dans ces époques en question aucunes études n'étaient obligatoires/
Prenons par exemple la construction d'un pont

Un pont est construit en 5 étapes :
  1. la première étage c'est la fondation qui s'est développées ci-dessus
  2. la réalisation des appuis :  quel que soit la quantité des appuis culés et pilés qui est nécessaire à la construction de ce pont, ses appuis seront tous montés en place de façons distinctes  de part et d'autre des rives, ils généralement réalisés en béton, parfois coulés en place, parfois préfabriqués en usine puis assemblés sur site des travaux
  3.   L'assemblage et le lançage du tablier : compte du poids final d'un ouvrage, de la longueur entre chaque pilier et l'objectif final de la structure, il est plus raisonnable de ne pas utiliser le béton pour la confection du tablier qui, sur des grandes distances pourraient s'affaisser voir même s'écrouler sous son poids propre et celui du trafic, alors il est préférable  d’utiliser les poutres métalliques et les relier entre eux pour former le tablier.
  4. Le de la dalle : la mise en oeuvre du coulage doit être réalisé selon les norme, attention de ne pas rajouter de l'eau qui peut faire faire la résistance à la compression le béton 
  5. les finition : c'est la mise en oeuvre des enrobés de type très spécialisé de bitume dont les caractéristiques intrinsèques lui permettent de résister aux dilatation du tablier, il fréquent après la mise en oeuvre des enrobés les fissures apparaissent comme par magie, c'est à ce moment on en envisage des colmatages sans chercher réellement à résoudre l'origine du problème
Plus de 300 ponts en france sont construits hors normes réglementaires, car à l'époque de leurs constructions aucune normes n'étaient en vigueurs, les pathologies qui subissent par les aléas environnementaux n'étaient pas connaissables.
Les entretiens, les colmatages ne suffisent plus pour résorber leurs problèmes, en médecine certaines pathologies souffrent d'un patient demandent une opération chirurgicale lourde, sinon la maladie résiste jusqu'à devenue un cancer, alors certains ponts méritent un diagnostic approfondi, voir des investigations destructives, d'autres demandent la dépose totale, par ce qu'il présente un danger imminent que personne ne voit arriver ou personne ne peut estimer le temps sans ce diagnostic.




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jeudi 28 novembre 2019

EXPERTISE STRUCTURES ET DIAGNOSTIC DE VIBRATION

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samedi 2 novembre 2019

Ce qui change au 1er novembre 2019

Menu végétarien à l’École, indemnisation chômage après démission, mutuelle à 1 €, revalorisation des retraites et de l’AAH, tabac... Découvrez les principaux changements effectifs au 1er novembre 2019.


L'ALLOCATION AUX ADULTES HANDICAPÉS (AAH) PASSE DE 860 € À 900 € PAR MOIS

Parmi les nombreuses mesures concernant le handicap, le Gouvernement s'est engagé à revaloriser progressivement l'Allocation aux adultes handicapés (AAH). Cette aide financière aux personnes en situation de handicap était de 810 € par mois en 2017. Après une première revalorisation de 50 € en 2018, l'AAH est une nouvelle fois revalorisée de 40 € dès le 1er novembre 2019.


REVALORISATION DES PENSIONS DE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE DU PRIVÉ

Les anciens salariés du privé vont voir leur pension de retraite complémentaire Agirc-Arrco revalorisée de 1 %. En somme, la valeur de service du point de retraite a été définie à 1,2714 € et celle d'achat du point à 17,3982 €.

REVALORISATION DU TRAITEMENT DES AGENTS DES DOUANES

Les agents de bureaux de douane ainsi que les agents de surveillance bénéficieront respectivement d’une augmentation de 56,48 € et de 65,60 € bruts mensuels ainsi que d’une uniformisation des indemnités des heures de nuit, des dimanches et jours fériés. De nouvelles augmentations auront lieu aux étés 2020 et 2021.

UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ UNIQUE À MOINS DE 1€ PAR JOUR

La couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l’aide à la complémentaire santé (ACS) fusionnent pour devenir la Complémentaire santé solidaire (CSS). Cette aide unique et plus simple permettra aux bénéficiaires de ne pas payer :
  • les dépenses de santé chez le médecin, dentiste, kinésithérapeute, infirmier, pharmacien ou à l'hôpital ;
  • la plupart des lunettes et des prothèses dentaires et auditives ;
  • les dépassements chez les médecins.
200 000 personnes supplémentaires profiteront de cette complémentaire qui, selon leurs ressources, ne leur coûtera rien ou alors moins de 1 € par jour et par personne.
En savoir plus sur https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/

L'ASSURANCE CHÔMAGE ACCESSIBLE AUX INDÉPENDANTS ET AUX DÉMISSIONNAIRES

La loi Liberté de choisir son avenir professionnel prévoyait un élargissement de l'assurance maladie. A partir du 1er novembre, en cas de démission, les salariés ayant au moins 5 ans d'ancienneté dans leur entreprise pourront bénéficier de l'assurance chômage pour réaliser un projet professionnel. Les travailleurs indépendants pourront également toucher, sous certaines conditions, une indemnisation de 800 € par mois pendant 6 mois, sans cotisation supplémentaire. Retrouvez sur Service-public.fr les autres changements concernant l’assurance chômage.

UN MENU VÉGÉTARIEN PAR SEMAINE DANS LES CANTINES

De la maternelle au lycée, tous les restaurants scolaires devront proposer au moins un menu végétarien par semaine. Ce menu pourra comporter des œufs ou des produits laitiers mais il sera obligatoirement sans viande, ni poisson, crustacés et fruits de mer. Conformément à la loi Egalim, cette expérimentation durera deux ans.

DÉBUT DE LA TRÊVE HIVERNALE

Du 1er novembre 2019 au 31 mars 2020, aucune expulsion locative ne peut avoir lieu durant cette période dite de trêve hivernale.

MOIS SANS TABAC

Le 1er novembre est lancé le #MoisSansTabac, un grand défi collectif pendant 30 jours pour inciter le maximum de fumeurs à arrêter de fumer.
En savoir plus sur mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr

Handicap : l'AAH revalorisée à 900€

IMPRIMER
A partir du 1er novembre 2019, l'allocation aux adultes handicapés (AAH) passe de 860€ à 900€ par mois. Soit une hausse de 90€ depuis le début du quinquennat.

Chômage :

des

règles qui

changent au

1er

novembre
  2019

Publié le 14 octobre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)





Illustration 1Crédits : © gpointstudio - AdobeStock
Illustration 1
Durée minimale de travail, rechargement des droits, réduction de l'indemnité en fonction des revenus, démission, indépendants... La réforme de l'assurance chômage prévoit un certain nombre de nouveautés à partir du 1er novembre 2019. Le point avec Service-public.fr.
Principales nouveautés prévues au 1er novembre 2019 :
  • Durée minimale de travail
    Pour avoir droit au chômage, il faudra avoir travaillé 130 jours (910 heures soit 6 mois) sur les 24 derniers mois (contre 4 mois sur les 28 derniers mois jusqu'à présent).
  • Rechargement des droits
    Le seuil minimum sera porté à 6 mois (contre 1 mois à ce jour). Il faudra avoir travaillé 6 mois pour bénéficier du rechargement de ses droits.
  • Réduction de l'indemnité en fonction des revenus
    Les salariés ayant des revenus supérieurs à 4 500 € bruts par mois subiront une réduction de leur indemnité de 30 % à partir du 7e mois avec un plancher fixé à 2 261 € nets par mois.
  • Démission
    Les salariés ayant au moins 5 ans d'ancienneté dans leur entreprise pourront bénéficier de l'assurance chômage en cas de démission pour réaliser un projet professionnel.
  • Indépendants
    Les travailleurs indépendants pourront toucher, sous certaines conditions (notamment des revenus antérieurs d'au moins 10 000 € par an sur les deux années précédentes), une indemnisation de 800 € par mois pendant 6 mois.
D'autres mesures concernant la réforme de l'assurance chômage entreront en vigueur plus tardivement. Il s'agit par exemple :
  • de la mise en place au 1er janvier 2020 d'accompagnements spécifiques pour les nouveaux inscrits à Pôle emploi mais aussi pour les travailleurs précaires (alternance ou cumul prolongés entre contrats courts et chômage) ;
  • du nouveau mode de calcul des indemnités chômage calculées, à partir du 1er avril 2020, non plus sur les seuls jours travaillés mais sur le revenu mensuel du travail.