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samedi 29 juin 2013

DICO BTP - CABINET CAZEAU RONALD

Terminologie - Définition
Mortier :
 Le mélange composé de liant hydraulique, de sable, de l'eau et éventuellement d'adjuvants. Selon le DTU  les dosages vont de 200 à 500 kg/ de sable sec
Barbotine :
C'est le mélange composé uniquement de liant hydraulique et d'eau sans granulat, peut être adjuvanté ou non.
Chape  à base de ciment:
Couche de mortier mise en place in situ permettant soit de recevoir le revêtement de sol définitif, soit de servir de sol fini.
Chape ou pose adhérente:
Chape appliquée directement sur le support
Chape ou pose désolidarisée :
Chape appliquée sur une couche de désolidarisation
Chape ou pose flottante :
Chape appliquée sur un isolant. Le même type d'ouvrage est dit dalle flottante lorsqu'il est constitué d'un béton, comprenant ou non un treillis métallique soudé.
Couche de désolidarisation :
Couche permettant d'éviter le contact et l'adhérence entre l'ouvrage et le support
Forme :
Ouvrage intermédiaire nivelé d'allure horizontale en mortier ou en béton permettant d'atteindre la cote de niveau souhaité et éventuellement d'y noyer des canalisations.
Forme de pente :
Ouvrage en mortier ou en béton destiné à réaliser une pente. Lorsque l'ouvrage présente une étanchéité, la forme de pente est toujours exécutée sous l'étanchéité.
Mortier bâtard :
Mortier dans lequel le liant est un mélange de ciment et de chaux.
Mortier de pose :
Couche de mortier destiné à sceller des carreaux céramiques ou analogues en pose traditionnelle.
Mortiers industriels :
Par opposition aux mélange sur chantier, toutes les familles de mortiers dosés en pré-mélangés en usine, et fournis prêts à gâcher (en sacs ou silos), ou prêts à l'emploi (sous forme pâteuse).
Ravoirage :
Ouvrage en sable, en sable stabilisé, en mortier ou en béton maigre, réalisé sur le support, et permettant d'obtenir un niveau imposé ou d'y noyer des canalisations de plomberie, de chauffage ou d'électricité. Le Ravoirage assure uniquement le transfert vertical des charges.
Sable stabilisé :
Sable stabilisé par 100 à 150kg de liant hydraulique par mètre cube de sable sec.
Cheminée a foyer ouvert
Cheminée - n.f.
[Chauf.] Organe de chauffage permettant la combustion de bois dans une pièce et l'évacuation des fumées. V. ill. Cheminée a foyer ouvert. - Conduit d'évacuation de fumée ou de gaz brules. - Désigne familièrement la souche de la cheminée.

[T.S.] Excavation verticale entre un tunnel et la surface du sol (pour assurer la ventilation ou pour permettre un accès par ex.).
A foyer ouvert -
[Chauf.] Cheminée traditionnelle avec un âtre accessible en permanence. V. ill. Cheminée a foyer ouvert.
Additif - n.m.
[Mat.] Constituant secondaire d'un matériau ou produit incorpore en faible dose dans un matériau pour modifier l'une de ses propriétés. V. Addition (product d'), Adjuvant, Ajout

Adduction - n.f.
[V.R.D.] Désigne le transport de l'eau potable ainsi que les travaux et équipements correspondants. Concerne plus particulièrement son transport du lieu de captage au réservoir en passant éventuellement par une usine de traitement, alors que du réservoir aux utilisateurs on emploie plutôt le terme de distribution.
Adhérence - n.f.
[Div.] Liaison entre deux matériaux ; par ex. entre le béton et les armatures, entre un enduit ou un revêtement et son subjectile. - Force s'opposant au glissement de deux pièces l'une par rapport a l'autre.
Chape adhérente
Chape - n.f.
[Couv.] Couche d'étanchéité a base d'asphalte ou de bitume.
[C.M.] [Serr.] Pièce en U supportant un axe (poulie ou articulation par ex.).
[Mac.] [Rev.] Couche de mortier d'épaisseur limitée (15 à 50 mm) reposant sur un support ayant une fonction mécanique (dalle, dallage, etc.), destinée a obtenir une bonne planéité au niveau altimétrique voulu, et recevant généralement un revêtement (carrelage par ex.).
Adhérente -

[Mac.] Chape rapportée mise en œuvre directement sur le béton éventuellement traite avec un régulateur de fond. V. Chape désolidarisee.

Admittance - n.f.

[Elec.] Dans un circuit électrique parcouru par un courant alternatif, valeur inverse de l'impédance, exprimée en siemens (symb. S). C'est donc le quotient de l'intensité efficace du courant par la tension appliquée aux bornes du circuit.
adoucir - v.t.
[Div.] Rendre moins saillant, arrondir (par ex. le nez des marches d'un escalier, un ornement). - Attenuer par un raccordement courbe ou en chanfrein la difference entre un element en saillie et un element en retrait.

[Mac.] Concernant la taille de la pierre et en particulier du marbre, rendre uni au toucher tout en gardant un aspect mat. - Corriger un desaffleurement entre deux assises.

[Plomb.] Pour une eau, reduire par traitement chimique, electrolytique ou electromagnetique, la teneur en mineraux responsables de sa durete.

[Rev.] Appreter une surface, la rendre lisse avant d'y appliquer un revetement (peinture par ex.).

adoucisseur - n.m.
[Plomb.] Produit ou appareil utilise pour l'adoucissement des eaux, en particulier lors de la production d'eau chaude.

AEP - sigle
[V.R.D.] Alimentation en Eau Potable.
Mr CAZEAU Ronald
CABINET D'EXPERTISE CAZEAU RONALD


vendredi 28 juin 2013

RISQUES DE CATASTROPHES NATURELLES

Selon l'article L 125-1


Les contrats d'assurance, souscrits par toute personne physique ou morale autre que l'Etat et garantissant les dommages d'incendie ou tous autres dommages à  des biens situés en France, ainsi que les dommages aux corps de véhicules terrestres à moteur, ouvrant droit à la garantie de l'assuré contre les effets des catastrophes naturelles, dont ceux des affaissement de terrains dus à des cavités souterraines et à des marnières sur les biens faisant l'objet de tels contrats.

En outre, si l'assuré est couvert contre les pertes d'exploitations, cette garantie est étendue aux effets des catastrophes naturelles, dans les conditions prévues au contrat  correspondant.

Sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles, au sens du présent chapitre, les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises.

l'état de catastrophe naturelle est constaté par arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes ou s'est située la catastrophe naturelle ainsi que la nature des dommages résultant de celle-ci couverts par la garantie visée au premier alinéa 1 du présent article.
Cet arrêté, pour chaque commune ayant demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, la décision des ministres.
Cette décision est aussi notifiée à chaque commune concernée par le représentant de l'état dans le département, assortie d'une motivation.
L'arrêté doit être publié au journal officiel dans un délai de 3 mois à compter du dépôt des demandes à la préfecture.
De manière exceptionnelle, si la durée des enquêtes diligentées par le représentant de l'état dans le département est supérieure à deux mois, l'arrêté est publié au plus tard deux mois après la réception du dossier par le ministre chargé de la sécurité civile.

Aucune demande communale de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ne peut donner lieu à une décision favorable de reconnaissance  de l'état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel lorsqu'elle intervient dix-huit mois après le début de l'évènement naturel qui y donne naissance.
Ce délai s'applique aux évènements naturels ayant débuté après le 1er janvier 2007.
Pour les évènements naturels survenus avant le 1er janvier 2007, les demandes communales de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle doivent être à la préfecture dont dépend la commune avant le 30 juin 2008.

Selon 2 125-2

Les entreprises d'assurance doivent insérer dans les contrats mentionnés à l l'article L. 120-1 une clause étendant leur garantie aux dommage visés au troisième alinéa dudit article.

La garantie ainsi instituée ne peut excepter aucun des biens mentionnés au contrat ni opérer d'autre abattement que ceux qui seront fixés dans les clauses types prévues à l'article L 125-3. etc...





Mr CAZEAU Ronald
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jeudi 20 juin 2013

FISSURES

Quand on parle de fissures, beaucoup de gens peuvent l'interpréter différemment, parfois: certains emploient le terme microfissures, d'autres faïençage.

Quand on est devant une fissure, il est indispensable  de chercher son origine, le mode  de réparation et la responsabilité des acteurs.

Pour diagnostiquer une fissure la connaissance de la résistance des matériaux est indispensable, le bon sens ne suffit pas mais, il le faut.
Les fissures peuvent se définir selon les termes suivants :
- microfissures: dont une amplitude inférieure à 0.2 mm
- fissure: ouverture linéaire de 0.2 mm à 2 mm
-lézarde: fissure importante de plus de 2 mm
Le mécanisme qui conduit à l'apparition des fissures est toujours le même

Dit de certains grands auteurs: avant fissuration, la structure se déforme. Des contraintes de développent dans la matière.

Qu'est ce qui arrive: les fissures apparaissent lorsque ces contraintes deviennent excessives et dépassent la capacité de résistance de la matière.
Qu'est ce qu'une fissure : une fissure c'est une rupture de matériaux, parfois une rupture de traction.

 Photos


 
Il y a différents types de fissures
- des fissures structurelles
- des fissures traversantes
- fissures infiltrantes
- fissures ou lézardes

Mr CAZEAU Ronald

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